The power of ethnography in the public sphere

Abstract

A number of anthropology’s most emblematic innovations have caught on elsewhere. Yet anthropologists seem almost distressed by the success of concepts like “culture” and “ethnicity” and too readily dispose of them in the name of scholarly fastidiousness. Lately, “ethnographic method” has gained multidisciplinary attention. Instead of providing guidance to the limits of ethnography, we engage in a search for the catchall definition, risking abandoning the vague-but-useful for the optimal-but-unattainable. In this article, I draw on my experience as a public anthropologist to show how ethnography, in the scholarly highly unsatisfactory meaning of “good stories,” is crucial to our public engagements, which again triggers a curiosity to anthropology that the future of our discipline depends on.

Résumé: Parmi les innovations les plus emblématiques de la discipline anthropologique, plusieurs ont été adoptées dans d’autres domaines. Cependant, les anthropologues semblent presque inquiets du succès connus par les concepts de “culture,” d’”ethnicité” et même parfois sur le point de les évacuer entièrement de leur discours au nom de la rigueur académique. Dernièrement, la “méthode ethnographique” a suscité l’attention de plusieurs disciplines. Au lieu d’assumer un rôle de conseil par rapport aux limites de l’ethnographie, nous avons entamé ce qui semble être une quête pour la définition la plus englobante, en risquant d’abandonner une notion vague mais utile pour une notion optimale mais inatteignable. Dans cet article, je m’appuie sur mon expérience d’anthropologue public pour montrer comment l’ethnographie, dans son sens académique, et hautement insatisfaisant, de “récits passionnants” est essentiel à notre engagement public, qui engendre une curiosité pour l’anthropologie dont le futur de notre discipline dépend